Jusquà quarante ans
Jai cru qucétait un os
Je sais maintenant
Que cen est vraiment un
Quand tu sonnes à mon portail
Dun doigt lubrique
Il est dur mon gouvernail
Comme une brique
Tu as des gestes troublants
Qui me dessoûlent
Dans ton torse aux seins trop blancs
La lave coule
Jusquà quarante ans
Contre ta fesse arrondie
Je brûle un cierge
Je ne crois pas les on-dit
De ta concierge
Tes doigts aux ongles fanés
Font des merveilles
Sur les quarante-neuf années
De mon orteil
Jusquà quarante ans
Quand sur le lit tu téchoues
Comme une barge
Tu menfiles un caoutchouc
Dun geste large
Jenfonce au cur du ravin
Ce pieu tragique
Qui dans ton ventre grave un
Sillon magique
Jusquà quarante ans
La marée fouette les bit-
-tes damarrage
Tu sens la fureur subi-
-te de ma rage
Dressée vers le firmament
La bête immense
Tu pleures et tu cries Maman
On recommence
Jusquà quarante ans
Jai pondu cette chanson
Pour Henri IV
Jvais pas de toutes façons
Mlaisser abattre
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